Vacances in Brazil (part 1)

Publié le par wilou

1ère vacances depuis le début de ma thèse, je suis accompagné par Greg, Louise, Thomas, Fanny et Lulu. Dodo aurait du nous suivre dans cette aventure, malheureusement il a fait tombé ses lunettes dans un fleuve lors d’une de ses missions terrain (impossible d’en retrouver avant la date du départ). Zac, un ami québéquois, aurait lui aussi voulu être de la partie, mais un manque de Visa pour le Brésil l’a obligé à renoncer.

 

Jour  1 :

Réveil  à 5h du mat à Kourou après seulement une petite heure de sommeil (due à la crémaillère de Pierre et d’une autre Fanny), heureusement que Greg s’était porté volontaire pour conduire. On a pris nos voiture pour aller jusqu’à Cayenne où un taxi collectif que l’on avait réservé nous attendait. Il nous amènera jusqu’à St Georges à une vitesse folle, j’étais mal, à deux doigts de vomir après la dure soirée de la veille. A destination, un tas de brésiliens se sont rués vers nous pour nous faire traverser le fleuve Oyapoque. Il fallait bien en choisir un, on a opté pour un mec qui nous a filé un tuyau pour la suite de l’aventure.

10h, nous sommes arrivé sur les terres brésiliennes ; Oyapoqué (déjà dépaysant). Tout d’abord, on a voulu régler au plus vite le plus chiant, c’est-à-dire se déclarer au près de la police brésilienne. De vrais cowboys, avec leur gilet pare-balles et leur mitraillette à la main. Lulu avait déjà fait un séjour au Brésil auparavant et elle avait oublié de déclarer sa sortie (on ne peut y resté que 90 jours). Elle a eu de la chance que les flics n’ont pas bien observé son passeport. Avant de continuer notre route, une bonne bouffe dans un resto que Greg avait déjà testé. Comme plat de résistance, y’avait ma viande préférée ; une côte de bœuf pour quelques euros, délicieux…

13h : Prochaine étape ; rejoindre Macapa, ville juste sous l’équateur. Pour ça, deux possibilités : le bus (une quinzaine d’heures) ou le 4X4 (environ 8h). On a opté pour cette dernière solution (le piroguier nous ayant donné le contact d’un de ses amis). 7 dans 1 voiture pendant tout ce temps (2 sur le siège passager, 4 à l’arrière + le chauffeur Adriano), je vous laisse imaginer… Pendant quasiment la moitié du trajet, ce n’était pas de la route, mais de la piste en plus ou moins bonne état au milieu d’une magnifique forêt. De temps à autre, des pauses pour changer de positions et reprendre des forces avec la bière brésilienne achetée dans les quelques petits villages qu’on a traversés (et pour les vomitos de Fanny ^^).

On arrive à Macapa (capitale de l’Etat de l’Amapa) vers 23h, complètement fatigués par le transport les uns sur les autres et le manque de sommeil. Adriano nous déposa devant un hôtel considéré comme « pas trop mal », et bien rien à voir avec les « pas trop mal » de chez nous, avec des tâches partout sur les murs, pas de draps, mauvaises odeurs, des puces dans les lits… C’était un hôtel de passe, on est au Brésil, il ne faut pas être difficile.

 

Jour 2 :

Levé vers 10h, en guise de petit dej 1 coxhina (j’appelle ça une boule poulet, bouffe typique d’ici et c’est bon) et un milk-shake d’un petit boui-boui en bas de l’hôtel.

Prochaine mission, retirer du fric. On n’a pu avoir tous les « reais » que nous voulions, on fera avec.

Midi : bouffe dans le marché couvert, c’était une sorte de pot-au-feu du coin. On s’est baladé dans un fort et sur le port l’après-midi.

17h : On a pris un bus pour Santana, point de départ pour la traversée de l’Amazone. Une fois sur place, on s’est dirigé vers le port pour réserver notre bateau du lendemain. Encore un fois, pas besoin d’attendre, on se jette sur nous. Greg et Thomas se sont occupés des négociations. OK allons y pour 115 reais (pour infos : 10 reais = 2,7 euros), le prix comprend la traversée du fleuve sur 2 jours  + une nuit d’hôtel pour ce soir. C’était un hôtel encore plus glauque que la veille, avec  des chambres sans fenêtres avec de la moisissure partout. Pas grave, on sera dans un état où on s’en foutera d’y dormir car ce soir, c’est CARNAVAL !

19h : Apéro dans un bar à l’abri de la pluie. Après une dizaine de litres de bière (ici les bières ne sont pas très bonne, un peu de la flotte, je cite « nova schin », « cerpa », « scholl » entre autre), et quelques parties de billard, il fallait se diriger vers le centre, où les festivités commençaient. De la foule, beaucoup de foule comme un bon carnaval brésilien. Y’a pas à dire, ici, ils savent mettre l’ambiance. La musique à fond dans les rues, les caïpirinhas et les bières coulent à flot. Les gens dansaient et étaient même content de voir des touristes blancs tripper avec eux (je crois qu’on était les seul touristes dans ce petit bout du monde). Le carnaval brésilien se vit plus que ne se raconte. On n’était pas au courant de toutes les coutumes d’ici. D’abord, tout le monde a un t-shirt carnaval, ou plutôt un maillot. Il y’en avait pleins de différents, que l’on pouvait acheter à des vendeurs ambulants. On a opté pour les maillots jaunes du « Bloco Crocodilo ». Ce qu’on n’avait pas compris, ce qu’on aurait du voir et ce qu’on nous a essayé de nous expliquer c’est que chaque bloco (bloco = team, il faut faire parti d’une sorte d’équipe ici) devait rester grouper et bouger ensemble vers les différents murs de son (ici, ce sont des semi-remorques !). On a capté le truc au dernier moment, lors des vidés (les camions partent et les gens le suivent en dansant, ça annonce la fin). Comme on n’avait pas compris, on s’intégrait au hasard dans les vidés et on se faisait virer par des vigiles quand on essayait de se fondre dans la masse. Evidemment, le camion des « crocodilos » était l’un des premiers à partir, on a donc raté notre vidé. Pas grave, on est resté dans une rue, danser une grande partie de la nuit. Les locaux trippaient avec nous, la population était jeune, en moyenne notre âge. On est rentré quand on sentait que la fin arrivait, des bagarres commençaient aussi à éclater. On est rentré à l’hôtel pour finir la courte nuit qui nous restait. A noter, un élément assez perturbant lors de ce carnaval : une gamine d’environ 6 ans nous a suivi quasi tout le temps, elle voulait rester avec nous, elle se disait sans parents, sans logement, c’est dur mais on était obliger de ne rien faire.




















Juste pour se repérer




traversée de l'Oyapoque


1er pas au Brésil


traversée de l'Amapa en 4x4 en pleine forêt


le fort de Macapa


Rue de Macapa


apéro à Santana



Désolé, pas de photos du carnaval (pas pris les appareils)


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